2013 - Chant d’honneur

N. Lygeros

Nous écoutions le chant d’antan
comme si c’était une prière.
Nous aimions ces sonorités
car elles ne pouvaient plus nous blesser.
Même la voix de l’arménité
prenait un nouveau sens
avec cette musique transfigurée.
Nous n’étions plus nous-mêmes
mais les notes du chant.
Nous n’avions plus d’espoirs
mais nous combattions à nouveau.