2014 - La mémoire des hommes

N. Lygeros

Le chant était si beau et si pur
que nous pensions entendre un cri de désespoir,
ce n’était pourtant pas cela.
Le chant était plus profond et plus simple
car il venait d’après le néant,
ce n’était que cela.
Il avait emporté avec lui,
l’âme des survivants
de ceux qui avaient traversé la mort
pour dire aux innocents
qu’ils ne les oublieraient pas.