2415 - L’ami de toujours

N. Lygeros

A cette époque de terreur,

nous étions dans la boue jusqu’au cou

et marchions pour nous réchauffer,

pour ne pas mourir dans un monde

où rien ne pouvait changer.

Pourtant ce jour de floréal,

malgré l’absence de bougies,

tu enflammas des allumettes

pour souffler sur notre misère.

Depuis en relisant l’unique don,

je te demande chaque jour pardon.