2560 - Après le génocide

N. Lygeros

A l’homme de Lilith

Après le génocide tout semblait vain

même le simple fait d’exister.

Pourtant en voyant mon ami

danser un tango avec sa femme

j’ai dû céder à sa volonté de vivre.

Au milieu des gravas de la mémoire,

ses ancêtres souriaient à nouveau

car ils voyaient leur petit heureux

avec le seul être de son avenir.

Son peuple ne vacillerait pas

même s’il continuait à danser

et je serai toujours là pour le soutenir.

Voilà ce que je me disais en mourant.