4471 - Paradoxes terminaux

N. Lygeros

Il y avait dans cette lenteur du temps

des paradoxes terminaux insoupçonnés

car la scission du continuum

n’était pas perceptible par les humains.

Néanmoins ils existaient et créaient

des hommes semblables à des albatros

que personne ne pouvait saisir

sans craindre de voir le bateau ivre.

Ils ne rêvaient car ils étaient éveillés.

C’était ainsi qu’ils transfiguraient la nuit.

Sinon comment la mouche se serait-elle métamorphosée

pour échapper au procès et au château ?