4484 - Un violon Guarnerius

N. Lygeros

Malgré le temps ou peut-être grâce à lui,

le son d’un violon Guarnerius se propageait

dans l’esprit de l’humanité,

infatigable.

Chaque joueur ne jouait que quelques notes

pour changer l’histoire de son temps

sans pouvoir saisir l’essence

de l’imagination.

Il fallait un maître pour le faire sonner

sans éveiller les soupçons de la société

qui ne connaissait la puissance

de l’immortalité.

Chaque mouvement était un acte

qui n’attendait rien des autres

mais voulait créer la nécessité

d’exister.

Ainsi le violon s’échappa du bruit

pour engendrer l’image

de l’impossible devenu

réalité.