4707 - La marine de Schéveningue

N. Lygeros

Sur la marine de Schéveningue,

Vincent avait permis au sable

de se déposer librement.

Il n’avait que faire de l’académisme de pacotille

qui prétendait à la perfection de la forme

alors que l’absence de fond était manifeste.

Le mélange de la peinture à l’huile

et du sable fin des dunes

n’était pas un artifice.

Les traînées de l’épaisseur,

la craquelure de la surface

appartenaient à la réalité.

C’était celle-ci que Vincent

voulait représenter sans effet

dans son essence sableuse.