4439 - Le portique de Saint-Trophime
N. Lygeros
« Il y a ici un portique gothique,
 
que je commence à trouver admirable,
 
le portique de Saint-Trophime.
 
Mais c’est si cruel, si monstrueux,
 
comme un cauchemar chinois,
 
que même ce beau monument
 
d’un si grand style me semble d’un autre monde,
 
auquel je suis aussi bien aise de ne pas appartenir
 
qu’au monde glorieux du Romain Néron. »
 
Toute la complexité du monde de Vincent
 
provient de sa difficulté à s’intégrer
 
dans la société de son temps
 
mais aussi des autres époques.
 
Inconscient de son appartenance à l’humanité,
 
il s’opposait à des moulins
 
qui avaient perdu leur sens initial.
 
Dans sa quête d’absolu,
 
il lui fallait la compassion
 
pour équilibrer son empathie.
 
Aussi il ne discernait que la cruauté
 
et le caractère monstrueux
 
des cauchemars d’extrême-orient.
 
Tel était le paradoxe
 
de l’homme du nord
 
qui vivait dans le sud
