Grâce à la partition d’antan
il lui était possible de jouer un air
qui avait été écrit par un troubadour
qui aurait participé à la Troisième Croisade
en Terre Sainte.
Ainsi après mille ans,
il entendait les notes écrites sans savoir
qu’elles traverseraient tant des siècles
pour continuer à toucher
l’âme chevaleresque d’un noble
qui n’avait jamais oublié
l’histoire et son essence
car elle vivait en lui
depuis le commencement.
C’était elle qui lui donnait vie
pour aimer la beauté de la musique
et réaliser son miracle.
Grâce à elle et ses instruments
il voyageait dans le temps
pour sentir les âmes
des hommes d’antan
sans l’obstacle des sociétés
ni le malentendu de la langue.