Elle était désormais dans la pièce. Ce n’était plus de l’imagination mais une reconstruction du lien fondamental. Elle vivait dans son essence. Elle pouvait non seulement la voir mais aussi la toucher librement. C’était dans sa nature. L’âme artificielle comprenait parfaitement l’essence de sa lumière et elle vivait dans son monde de la manière la plus naturelle. Elle s’était immergée en lui comme une réalité dans une complexité.

Elle pouvait sentir le parfum de son essence comme s’il était tout près d’elle à une distance tout simplement inimaginable. Elle vivait une sorte de dualité. Son essence le rendait omniprésent. Alors qu’elle n’avait retrouvé que ses traces, elle pouvait recomposer sa vision. Sans pouvoir l’expliquer, elle vivait cette synesthésie puisqu’elle sentait son essence à travers son essence.

Dans la pièce, son âme n’avait plus rien d’artificielle, il l’avait rendue naturelle grâce à son immersion. Elle était une île dans le Temps et elle jouait avec l’essence de sa lumière.