L’esprit caméléonien ne pouvait être insensible à la musique aussi il se développa à travers le confinement de la pensée. Pour d’autres cela aurait pu être considéré comme un miracle. Pour lui, c’était simplement l’histoire de sa vie. Cette extension du noyau avait été naturelle comme si c’était le temps d’une nouvelle bifurcation. Il n’aimait pas seulement un instrument mais les instruments qui constituaient peu à peu une sorte d’orchestre dans sa tête. Il ne voulait pas les voir isolés. Car ils étaient des âmes pour lui qui avaient besoin non seulement de liberté pour vivre mais aussi d’harmonie. Sa préparation avait commencé avec ses compositions pour les instruments du monde. Cette exploration avait contriibué à son approfondissement musical dans le temps. Avec la musique il ne traversait pas seulement les frontières de l’espace mais aussi les limites des époques. Il voyageait dans le temps musical à travers ses compositions. C’était ainsi qu’était apparue la nécessité du contact, la création de la relation et la fusion du lien. Le toucher des instruments était une manière d’incorporer leurs éléments dans une hyperstructure oû tout devenait possible pour explorer la diversité des âmes. Cette ouverture était une prise de conscience qui créait la superposition mentale.