L’être et le néant n’est qu’une manière critique de comprendre l’être et le temps seulement l’essentiel est ailleurs dans le sens où l’être doit être l’Humanité elle-même. Si le centre de la réflexion demeure l’être, c’est humain mais pas essentiel. Car l’essentiel c’est l’Humanité et c’est à partir d’elle que nous devons définir l’être comme la tesselle d’une mosaïque. Car la première est monochrome et la seconde par nature polychrome. Cette couleur est fondamentale pour comprendre l’intelligence surtout si celle-ci est extrême et même extraordinaire. Car même si elle demeure invisible pour la plupart, c’est elle qui crée l’avenir. Elle construit la nouvelle réalité dans la continuité de la précédente grâce aux ponts du Temps. C’est d’ailleurs cette structure qui supporte l’effort de création. Il ne s’agit donc plus de l’être générique mais d’un être transcendant qui se définit comme un contributeur à l’évolution de l’Humanité. C’est de cette façon extrinsèque qu’il est possible de définir le génie universel car son potentiel ne doit pas seulement être une réalisation puisque celle-ci doit avoir un impact sur l’évolution. Car elle s’appuie sur cet altruisme fonctionnel du solitaire qui comprend la solitude comme un élément commun avec l’Humanité. C’est en ce sens que le génie universel partage la même solitude avec l’Humanité.