Un point essentiel à avoir en tête dans le cadre de la résolution du conflit dans le Sahara Occidental, c’est l’exploitation de ce dernier pour mettre en place une plateforme de recrutement d’acteurs terroristes dans les camps de réfugiés. Cela signifie concrètement qu’il est nécessaire de résoudre ce conflit si nous désirons vraiment la stabilité de la région. Ceci est d’ailleurs un des points mentionnés dans le nouveau rapport des Nations Unies. Car il est clair que les faibles moyens de contrôle dans les camps de réfugiés, incite certaines pratiques de prosélytisme dans le but de recruter des éléments essentiellement ignorants de la réalité des choses en raison de leur confinement mais aussi de leur marginalisation politique. Ainsi les camps deviennent un foyer pour des actions qui sortent du cadre légal bien sûr, mais aussi de celui des Droits de l’Homme. Cette mise en exergue de la part du Secrétaire Général des Nations Unies n’est pas un détail à négliger surtout si elle est mise en relation avec le contexte international de la lutte contre le terrorisme mais aussi de la volonté du nouveau gouvernement américain d’agir de manière plus directe dans les zones de recrutement afin d’éviter de traiter le problème lorsque celui-ci a déjà pris de l’ampleur. Ainsi le Sahara Occidental n’est plus observé comme un conflit local uniquement mais aussi comme un conflit générique qui engendre des répercussions, d’où la nécessité de le résoudre de manière efficace.