A Montréal, en marge du 12ème Forum Social Mondial, personne n’a oublié les victimes des tortionnaires du Polisario dans les camps de Tindouf. Même si certains les nomment les oubliés de Tindouf, ceci n’est pas le cas pour tous les combattants des Droits de l’Homme. Les souffrances psychiques et physiques représentent bien un drame à ciel ouvert sur lequel il est nécessaire de se pencher pour rechercher non pas seulement une solution mais une véritable libération car sous prétexte de gérer un conflit artificiel mis en place par des raisons uniquement géopolitiques, ce sont les victimes qui sont peu à peu éliminées. En effet, le Polisario recherche l’anéantissement de toute résistance interne car il se rend bien compte que la résistance extrême augmente sans cesse. Et qu’il n’a aucune possibilité d’influencer les Etats qui voient de plus en plus clairement que l’entité de la Rasd n’était qu’une erreur d’un passé idéologique incapable de représenter qui que ce soit. Aussi ce témoignage à Montréal devient vital pour montrer à tout le monde que les victimes du Polisario sont sans cesse dans notre esprit pendant que nous combattons pour la liberté de ce peuple.