L’attaque barbare frappa les pèlerins.
Ou plutôt ceux qui n’avaient pas accepté l’interdiction.
Les nôtres ne pouvaient se mettre à genoux.
Personne n’avait le droit d’interdire la Croix.
Pendant des siècles ici, ils l’honoraient.
Et les lieux s’étaient sanctifiés.
La continuité ne s’était pas arrêtée.
Jusqu’à l’interdiction.
La barbarie voulait rompre cette continuité.
Elle ne voulait pas qu’existe le chemin de la lumière.
Même la nuit, quand Dieu allumait sa maison.
Alors ils frappèrent les innocents qui n’étaient pas armés.
Et ils tuèrent ceux qui résistaient.
Rares étaient ceux qui arrivaient à se sauver.
Et Pierre était l’un d’entre eux.
C’est ce que le Maître d’armes avait appris.
Il n’était pas affligé.
Mais sentait la blessure.
Et chaque innocent était une plaie.
Il se souvenait des combats anciens.