La ZEE n’est pas une utopie. Chypre l’a prouvé avec les accords démocratiques réalisés avec l’Egypte et le Liban, pays qui n’appartiennent pas à l’Union Européenne. Ainsi elle a réussi ces accords, alors que l’État subit une invasion et vit encore sous l’occupation. Nous ne devons cependant pas oublier que l’obtention de l’objectif est arrivée dans le contexte européen, puisque Chypre l’avait rejoint en 2004. L’approche du problème de la ZEE est exemplaire. Puisqu’il y avait un grave conflit avec la Turquie, il fonctionnait via des manœuvres et non des combinaisons, pour ne pas faire usage d’un sacrifice stratégique, ce qui aurait affecté le contexte politique.

Le cas de la Grèce est analogue et même mieux, car il n’y a pas de participation militaire. La Grèce appartient à l’Union européenne depuis 1981, l’Italie depuis 1957, et Chypre, comme nous l’avons dit 2004. Les trois pays sont également dans la zone euro et appliquent le traité de Schengen. Par conséquent, rien ne peut l’en empêcher en ce qui concerne la question de la ZEE, qui est entièrement à l’intérieur de l’Union Européenne. Et en ce qui concerne la partie sud de la Grèce, la ZEE est commune avec la Libye et l’Egypte, pays qui ne nous regardent pas négativement.

L’importance de ces accords bilatéraux apparaît à travers la cohérence de l’ensemble de la structure, non seulement dans le contexte européen, mais aussi de la Méditerranée, qui se renforce plus en plus. La topostratégie à travers les diagrammes de Voronoï montre le domaine de la stratégie vu de haut en Méditerranée. Via notre transcendance en ce qui concerne la connexité, nous comprenons la positivité de notre contact avec Malte. Il se peut donc que nous ne voyions pas la nécessité de la ZEE, car nous n’avons pas d’image de la mer, mais les cartes dynamiques existent et les diagrammes de Voronoï en mathématiques n’ont pas à entrer en conflit avec quelqu’un pour convaincre même les neutres ou les indifférents.

Le contexte, la portée et le champ d’application sont prêts pour les négociations, mais pas les compromis. Car les accords sur la ZEE ne sont pas des compromis, mais des synergies de haut niveau. De plus le jeu dépend des joueurs. Le Président Papadopoulos et Chypre ont donné leur position. Et la valeur des dirigeants politiques apparait à ce niveau.