114 - M-classification

N. Lygeros

Dans ce travail, il est plus profitable que dans tout autre de reconsidérer incessamment sous de nouveaux aspects comme étant irrésolues, des questions tenues pour résolues. Ludwig Wittgenstein

1. L’intelligence existe. (au sens de Platon)

1.01 Pour la théorie du quotient intellectuel, l’intelligence est une observable. (au sens de Heisenberg)

1.1 Le quotient intellectuel mesure l’intelligence dans les domaines suivants : mathématiques, sciences, philosophie et lettres.

1.2 Le terme intelligence de (1) s’identifie avec celui de (1.1) via la méthode de l’isomorphisme. (au sens de Sidis)

1.3 Il existe une classification normée de l’intelligence ; elle correspond à l’échelle du quotient intellectuel.

1.31 Cette classification normée mesure non seulement la vivacité mais aussi la puissance de raisonnement.

1.4 Dans l’échelle du quotient intellectuel, il existe des changements de phase critiques qui correspondent à des aspects qualitatifs.

L’humanité a toujours pressenti qu’il devait exister un domaine de questions où les réponses sont – a priori – groupées symétriquement selon une configuration régulière et close. Ludwig Wittgenstein

2. Les valeurs fondamentales des changements de phase critiques sont égales à : 1/1000, 1/1000000, 1/1000000000 (au sens de la rareté) i.e. 150, 176, 196 au sens du quotient intellectuel.

2.01 Les aspects qualitatifs de ces valeurs fondamentales correspondent, de manière suffisante mais non nécessaire, respectivement aux notions de : surdoué, génie et génie universel.

2.1 Le surdoué est une singularité dans la variété cognitive de l’humanité.

2.11 Un mouvement aléatoire même s’il obéit à des règles élémentaires peut produire une structure complexe (principe d’auto-organisation). Ainsi, via des processus locaux, il existe une solution globale même sans connaissance globale.

2.12 Cependant, même infinie, une connaissance locale ne conduit pas nécessairement à une connaissance globale et ceci implique la nécessité d’une abduction créative.

2.2 Le génie est une singularité générique dans la variété cognitive de l’humanité.

2.21 Le génie est un surdoué créateur.

2.211 L’acte créateur, via la pensée, est la condition sine qua non de son existence.

2.22 Pour la dynamique cognitive, le génie est un point attractif.

2.3 Le génie universel est une singularité essentielle dans la variété cognitive de l’humanité.

2.31 Le génie universel est un génie dont l’existence, via son oeuvre, transforme l’humanité.

2.32 Pour la dynamique cognitive, le génie universel est un point super-attractif.

2.33 Le génie universel est nécessairement altruiste.

Surtout, ne pas se soucier de ce qu’on a un jour écrit. Surtout, commencer toujours par une pensée neuve, comme si absolument rien n’avait encore eu lieu. Ludwig Wittgenstein

3. Archétypes de surdoué, génie et génie universel : Achille, Ulysse et Prométhée.

3.1 Paradigmes de génies : Champollion, Chomsky, Descartes, Feynman, Hawking, Newton, Nietzsche, Ramanujan, Voltaire et Wittgenstein.

3.2 Paradigmes de génies universels : Archimède, Aristote, Dostoïevsky, Einstein, Galilée, Goethe, Leibniz, Pascal, Socrate et Vinci.