12688 - Concerto de Mozart
N. Lygeros
Dans un mouvement lent
d’une tendresse infinie
tu peux entendre
le génie de la musique
sans te laisser surprendre
car il s’en dégage une forme de plénitude
qu’il est difficile d’imaginer
sans la réaliser
comme si l’harmonie
était nécessaire
pour le violon soliste
et dans un élan altruiste
il s’offre à l’orchestre
pour tout donner
au public attentif
qui ne sait où donner de la tête
devant tant de beauté
qui n’est pas exubérance
mais néanmoins puissance
dans sa subtilité
qui n’a rien de léger
puisqu’elle est plongée
dans l’univers mental du maître.