15440 - L’effleurement aquilin
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Après la bataille seulement, les combattants réalisèrent que l’aigle les avait effleurés.
Ce n’était pas seulement l’esprit.
Il y avait aussi la plume de l’aigle.
Celle-ci écrivait la légende.
Et cette légende deviendrait l’histoire.
La légende des siècles avait commencé.
En Terre Sainte occupée avait été restaurée la joie.
Et la peur avait disparu.
La barbarie avait des pieds d’argile.
Et les innovateurs l’avaient appris.
Les hommes du Nouveau Testament, dans le désert regardèrent le ciel pour voir le chemin de la lumière gravé dans la nuit à partir de la mémoire de l’humanité.
Car elle ne s’était pas agenouillée.
Même pas avec les crimes.
Parce que le Temps était avec elle.