210 - Hierarchie Hyperbolique de l’Intelligence Extrême
N. Lygeros
L’aspect protéiforme de l’intelligence n’étant visible qu’à partir de la notion de génie, la mesure de l’intelligence s’est contentée d’être linéaire. Cette vision de l’intelligence a incité à penser que celle-ci avait un caractère unique, engendrant du même coup un paradoxe puisque par ailleurs l’observation montre qu’il existe plusieurs intelligences. Pour résoudre ce paradoxe, nous allons adopter une autre approche théorique basée sur la notion d’intelligence extrême. Cette dernière comme le montre l’étude des génies est clairement protéiforme et s’oppose en cela à celle du surdoué. Ainsi à un certain niveau de l’intelligence, nous avons une multiplicité de formes simples et à un autre une unicité protéiforme complexe. Il est pourtant possible d’avoir une vision unifiée de ces différences.Puisque l’intelligence extrême est protéiforme, elle montre de facto la multiplicité de l’unité. Elle représente donc une unification des intelligences qui semblent différentes à un autre niveau ; à l’instar des forces en physique qui s’unifient lorsque l’on augmente l’énergie. Nous pouvons donc visualiser la structure de l’intelligence comme une variété qui contient des chemins de mesures homotypiques et qui comporte une singularité unificatrice lorsque les mesures atteignent l’intelligence extrême. Il est alors possible d’interpréter cet aspect comme la réalisation individuelle de la notion d’interdisciplinarité.Pour compléter cette approche, nous pouvons équiper la structure d’une hiérarchie hyperbolique basée non plus sur un ensemble d’items mais sur un groupe de multitems dont la résolution nécessite l’utilisation effective de l’aspect protéiforme de l’intelligence. De cette manière nous pourrions établir des tests de superpuissance capables de mesurer cet aspect radicalement différent de la simple intelligence.