26853 - Le Polisario et la perte de reconnaissance
N. Lygeros
En 2014, la République de Maurice a retiré sa reconnaissance de la Rasd. En 2015, ce fut le tour du Rwanda qui a suivi le Paraguay. Cette fois, en 2016, nous avons la Suriname. Ainsi même les pays qui étaient tombés dans le piège de la reconnaissance, peu à peu, se retirent de cette liste néfaste car ils réalisent qu’il s’agit d’une affaire montée de toute pièce qui n’a pas de sens diplomatique ou étatique si ce n’est pour le Polisario. Cette série d’Etats qui ne cesse d’augmenter montre bien la faible représentativité du Polisario sur le plan international. Ainsi ce dernier n’est ni représentatif au sein de ses revendications ni à l’extérieur et la Rads apparaît de plus en plus comme une entité fantoche qui ne représente qu’elle-même et non un peuple car elle a exploité toutes les ficelles du système de la corruption et de la terreur mais en vain. Car le peuple sahraoui veut se libérer de cette contrainte dogmatique qui n’à plus de sens pour lui depuis bien longtemps et les Etats Membres de l’ONU réalisent de manière on ne peut plus claire, qu’il s’agit d’une supercherie politique et économique, en aucun rapport avec la vision de l’ONU. Aussi tous ceux qui veulent participer véritablement aux discussions au sein de l’ONU, se retirent peu à peu de cette enclave politique pour voir de manière non dogmatique une réalité qui va dans le sens des efforts d’une résolution diplomatique du conflit qui n’à rien à voir avec des positions belliqueuses et extrêmes. Avec ses pertes, la Polisario ne représente même plus son propre passé politique.