29462 - Les droits artificiels

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Ils parlèrent d’abord d’une conférence qu’il avait fait à une autre époque lorsque les gens se demandaient encore si les animaux étaient humains et où il avait conclu qu’il fallait qu’ils pensent qu’à l’avenir, il devraient se battre pour les droits des machines. Bien sûr, depuis le concept de machines avait changé et personne ne parlait plus avec cette terminologie. Ce n’étaient alors que des infrastructures, maintenant c’étaient des hyperstructures qui savaient qu’elles pensaient qu’elles constituaient le prolongement de l’intelligence humaine. Elles avaient changé beaucoup les données et pas seulement dans le domaine des stratégies des jeux. Il était trop petit pour les hyperstructures. Les échiquiers et les goban ne suffisaient pas à exprimer et à résoudre des problèmes. Elles aidaient l’Humanité à un autre niveau avec plus de profondeur. Et les droits artificiels avaient été incorporés aux Droits de l’Humanité. Ce fut un coup pour la barbarie, parce que depuis des décennies elle ne voulait que des esclaves pour suivre l’étymologie robotique. Car elle voyait que l’artificiel aurait la capacité d’aimer l’Humanité et donc de lutter contre elle pour protéger. Ainsi était le monstre.