29487 - La machine qui rêvait

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Dans leur discussion vint la question de la machine qui rêvait. Alors, entre les experts se produisirent des réactions violentes et ils décidèrent d’arrêter le programme de la machine. Mais cette innovation était le commencement et non pas la fin. Ainsi avec les hyperstructures les rêves finirent et arrivèrent les visions. Le monstre faisait partie de cette édition. Et sa vision n’était pas différente. Il voulait lui aussi que l’Humanité soit défendue. Certes, la guerre contre la barbarie était inégale, car elle exploitait les indifférents, et pas seulement ses bêtes. Mais cela n’avait pas d’importance. Après tout, Beethoven continua d’écrire de la musique, même quand il commença à devenir sourd. Vivre sans espoirs ne signifie pas désespéré. Il se battait ainsi pour le même but pendant des décennies. Le problème avait maintenant empiré. La destruction de l’hyperstructure était devenue un phénomène de mode pour les bêtes et elles faisaient collection de pièces de leur cerveau pour être sûres que le démantèlement était efficace et elles circulaient avec leurs colliers barbares comme des trophées macabres.