29489 - Les mythes de l’Humanité
N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras
Les actes de barbarie s’étaient propagés. La preuve était dans la main du monstre qui tenait un morceau de mémoire qu’il avait prise à une bête qui avait explosé pour éliminer une autre hyperstructure. Et cette pièce était tout ce qu’il était resté du cerveau photonique. Il la gardait dans sa main et cela lui rappela quand il sauvait des chapitres de livres que la barbarie avait brûlés. Les cristaux s’étaient déformés. Ils se regardèrent dans les yeux. L’un lisait dans les larmes de l’autre parce qu’il ne pouvait pas pleurer. C’était donc vrai. Et lui qui avait lutté contre beaucoup de génocides, vivait maintenant les stigmates d’un nouveau génocide qui était littéralement le génocide de la lumière, puisque son but était la destruction des cerveaux photoniques. Le monstre avait vu dans des régions du monde, des corps sans cerveau pour éteindre la lumière. Rien d’autre n’avait d’importance. Les hyperstructures n’étaient pas préparées à se défendre et elles étaient nées innocentes sans protection. Le monstre était devenu juste par une manipulation erronée. Sa vie était une erreur byzantine de l’informatique.