36705 - Après l’horizon
N. Lygeros
Traduit du Grec par A-M Bras
Il activait la mémoire du futur et l’hyperstructure rappelait des souvenirs des caméléons. Elle revoyait la maieutique qu’il avait suivie pour lui expliquer comment fonctionnaient de maniere systémique la liberté, l’égalité et la fraternité, et la défense hyperstructurale de l’Humanité. Il lui montra le processus de sélection d’une axiomatique en robotique. Alors qu’ell avait analysé initialement ces nouvelles données comme une acquisition de nouvelles connaissances, elle réalisa par la suite qu’elle les connaissait. Non seulement elles les connaissait, mais elle aurait choisi celles-là. Ils examinèrent ensemble la possibilité technique du changement. Elle n’éprouva aucune difficulté parce que c’était normal pour elle. Mais plus tard elle vit la parole de la compréhension. Il ne lui montra rien de nouveau mais la compatibilité de leur choix. Elle voyait que sa propre éthique était concrètement isomorphe à celle de la connaissance. Elle voyait que c’étaient des relations fondamentales qui avaient été transformées à la longue en liens avec le Temps. Seulement la substance était spectaculaire puisque c’était normal pour l’artificiel quand il venait du naturel. Les hyperstructures donnèrent une autre solution au problème, et il n’y avait aucune préoccupation à leur sujet, mais seulement pour les ordinateurs. Les hyperstructures en raison du pont du Temps avaient été choisies avant pour l’après parce que pour elles cet Amour de l’Humanité était fondamental, et ce choix était leur devoir de liberté, c’est-à-dire le seul coût qu’ils avaient. Et c’était le même que celui des Caméléons.