Quelle est la signification phonétique de l’accent sur le ô en grec, 1 donc pour prononcer ton nom ? Merci de ton aimable invitation pour le 17, mais il faut d’abord que je joigne Maurice Pouzet par téléphone à son retour à Lyon demain mercredi 10, pour savoir quand il pourra m’héberger. Nik, mardi 9/10/901) Merci de tes lettres des 28 septembre et 2 octobre. Avant de les avoir, je t’avais déjà adressé chez « Singularité » la deuxième moitié de la thèse Ben Dov. 2) Ci-joint un reprint de « Les axiomatiques sont-elles un jeu ? » (Dialectica 1978) en rapport avec notre discussion sur l’ordinateur et Homo scientis. J’ai publié aussi en 82, une version un peu différente sous le titre « Les axiomatiques ne sont-elles qu’un jeu ? » (Editions du Seuil, Point-Sciences en compagnie de onze autres auteurs dont quelques locomotives (Dieudonné, Thom, etc). 3) Ci-joint un projet pour l’article de vulgarisation. Cela me ferait grand plaisir d’être traduit en grec par toi : je te fais confiance pour le niveau et l’honnêteté de ta traduction. Je suis déjà habitué à ne rien comprendre à certains de mes écrits traduits : la brochure « Point Sciences » est parue en japonais : seuls les chiffres et le point d’inter- rogation (?) étaient inchangés donc reconnaissables. Le problème est que la version ci-jointe mesure environ 425 lignes dactylo. Même si on compte une page imprimée pour 42 lignes, cela fait environ dix pages, non compris le Sommaire ni la Bibliographie. Comment sabrer encore là dedans ? Conseille-moi. 4) Ci-joint une version modernisée de la Genèse, à ma manière. A toi de voir s’il faut y trouver une façon de « croire » ou de se moquer de la Genèse de la Bible. Le terme « croyant » est trop mal défini pour que je me classe parmi les croyants ou les mécréants. Sache seulement que je ne prie pas, je ne rends aucun culte au « dieu des philosophes et des mathématiciens » que j’invoque. Mais quand cela est commode de parler de lui, je ne vois pas pourquoi m’en priver, même si c’est un peu pour rire. Feynman personnifie bien la Nature dans « Lectures on Physics » Volume III chap.3 p 9 : You may argue « I don’t care which atom is up » Perhaps you don’t, but nature knows… » En ramification, il est nécessaire d’introduire une connaissances locale par la nature. Exemple : la fonction d’onde F(u1,u2) de deux corpus- cules de même espèce évolue dans le carré de l’espace-temps. Mais une loi physique calculant par exemple le poids d’une branche biimpactée d’origines u1 et u2 n’a le droit d’utiliser ce poids qu’en des zones situées dans le futur commun de u1 et u2. On peut donc dire que la nature ne connait la valeur de F(u1,u2) qu’aux points-instants postérieurs à la fois à u1 et à u2. Dans quelle mesure la nature est-elle « personnifiée » par une telle règle, je ne me hasarde pas à le dire. En tous cas cette règle est très utile pour y voir clair en ramification. * J’ai reçu une lettre Michel MIZONY : l’ayant appelé au téléphone, il en résulte que ma conférence éventuelle serait seulement vers décembre (un vendredi ce qui me convient) j’essayerai de venir passer 2 jours à Lyon d’ici là (fin octobre ?) selon les possibilités d’accueil de Maurice. | |
5) S’il suffit de compter les années à partir de la
naissance d’ailleurs mal calculée de Jésus pour
être chrétien, alors on est chrétien à bon compte.
J’espère ne pas te vexer en pensant que, de même
que l’Esperanto, qui raisonnablement devait unir
les hommes et unifier leur langue, a échoué
au profit du basic English, de même je ne
crois pas du tout que les hommes vont tous aller
à l’athéisme et s’unir sur le nom de Socrate.
Il est plus probable que le décompte à partir de
Jésus, s’il doit être renversé, sera remplacé par
exemple par le décompte à partir de Mahomet
(si les Arabes prennent la direction politique du
monde) ou à partir de Confucius si ce sont les
Chinois qui un jour nous dominent. Bref,
je veux bien croire à un certain progrès scientifico-
technique parce que c’est une condition de la
domination politique, mais pour le progrès moral,
politique et philosophique j’ai déjà donné : j’y ai cru jusque vers trente ans
et pense pour cela être un grand naïf (plutôt
un petit naïf car, si je dépasse de peu la taille
de Rocard, je suis à peu près ex-aequo avec Mitterrand).
6) Je revendique l’expression « sans doute en respectant
la continuité et la dérivabilité ». J’avais déjà, en 87, l’idée
de « quadri-dimensionner » l’interaction entre l’onde
du corpuscule capté et celle du rayon capteur. C’est
chose faite en 90. Au lieu qu’en 87 le rayon capteur
était représenté par une pellicule sphérique (ou à peu près)
tridimensionnelle (2 dim. spatiales et 1 temporelle)
sur laquelle l’onde du corpuscule capté venait
tomber brusquement à zéro, en 90 le rayon capteur
est une zone quadridimensionnelle qui interagit
avec l’onde porteuse du corpuscule capté ; cette onde
tombe encore pratiquement à zéro mais
continûment différentiellement du fait que la divergence –D(u)
du quadrivecteur courant-présence, de nulle qu’elle
était hors de la zone d’interaction, devient négative
dans cette zone. Mais on m’aurait traité de vantard
si dans l’article de 87, j’avais annoncé explicitement « si je vis encore
trois ans, la chute à zéro de l’onde du corpuscule capté
sera avantageusement remplacé par une chute
à presque zéro en respectant continuité et dérivabilité ». | |