Nik, 17/10/90 (1) Ci-joint la page 5 de « Comment on peut voir l’univers ramifié… » (2) J’ai pris billet et réservations pour mercredi prochain 24 novembre et jeudi 25, donc à très bientôt ; nous pourrons discuter de tous les sujets soulevés, par ta carte d’Avignon du 14 (3)« La mer, la mer, toujours recommencée » est le quatrième vers du Cimetière marin. Je viens de le vérifier dans Lagarde et Michaud XXieme siècle. Je cherche, à mes moments perdus, un vers de la Jeune Parque : « Tout humide des pleurs que je n’ai pas versés » (approximatif ; je cite de mémoire après 50 ans écoulés) (4) Effectivement, le 2ième mvt de la 7ième symphonie de L .V.B est bien un Allegretto, avec le rythme … – – – lancinant et une mélodie super, et une harmonie en rapport ; bref, je fonds. (5) Je rends hommage à Michaelstaedter en ce jour anniversaire. Mais à la différence de ton attitude, je ne le place pas « en possession de mon âme », mais dans un panthéon en compagnie aussi excellente qu’un Jean Paulhan ou un Roger Caillois ; c’est déjà bien ; avec en plus la dramatisation, comme pour Galois. (6) C’est trop long de traiter par lettre de tactique, ou de stratégie de publication et d’évangélisation (la Ramification n’est-elle par une Bonne Nouvelle ?) nous en parlerons dans huit jours : comment harmoniser le chant du cygne avec un bruitage à la Stravinsky. (7) Erratum : dans ma dernière lettre (grosse enveloppe avec la version super abrégée de « Comment on peut voir… » je parlais des apôtres ; il faut dire évangélistes Jean et Matthieu, puisque Jean est trop lointain (il a écrit son évangile vers 95 je crois) pour avoir pu être l’un des douze apôtres, d’après ce que j’ai pu lire autrefois sur cette affaire. (8) Je n’ai présentement aucun contact avec d’autres ramificationistes : le dernier contacté en 87-88 était Henry STAPP qui m’a répondu très franchement, et qui introduit, en plus du temps relativiste, un temps absolu (galiléen ?) dit process-time à mon avais délirant. Si tu veux juger, je te photocopierai son miméographe 1987 : « Transcending Newton’s Legacy ». Ton ami, Roland | |