4885 - Le verger d’une gaieté monstre
N. Lygeros
« Je suis dans une rage de travail,
 
puisque les arbres sont en fleurs
 
et que je voulais faire un verger de Provence
 
d’une gaieté monstre. »
Aucune tristesse,
 
aucune nostalgie
 
dans ses mots si simples
 
et si tendres à la fois.
 
Vincent semble heureux.
 
En tout cas vivant malgré tout,
 
malgré les « insinuations sourdes »
 
qui le traitaient comme s’il était mort.
 
Vincent n’avait pas peur du printemps
 
car c’était le commencement de la vie.
 
Il n’y recherchait pas la gaieté,
 
il voulait seulement le donner
 
par bonté, aux hommes qui n’oublient pas.