5251 - Vincent au petit théâtre
N. Lygeros
Les murs de journaux  attendaient l’homme
 
qui aimait les fleurs sauvages.
 
Il ne parlait guère pour écouter
 
le silence de la souffrance sans l’interrompre.
 
Et les fleurs ne cessaient de lire
 
les lettres de Germinal avant l’été.
 
Alors les couleurs s’emparèrent des murs
 
pour détacher les hommes de la misère.
 
Les ailes du géant se déployèrent
 
pour donner en don la liberté
 
de l’ultime sacrifice de l’humanité
 
d’un survivant devenu victime.