Personne ne voulait affronter

la vérité d’une histoire trahie

par la volonté des diplomates.

Car la crédulité associée

à la barbarie de l’oubli

avait créé le génocide.

Il ne suffisait pas d’exister

mais d’affirmer haut et fort

que l’histoire serait humaine.

Il fallait donc la réécrire

pour ne pas oublier les victimes,

pour ne pas laisser l’humanité

sans mémoire du futur.