5293 - Le génie humain

N. Lygeros

« Hier,

j’ai dessiné un très grand papillon de nuit assez rare,

que l’on appelle tête-de-mort,

d’une coloration étonnante,

très noble.

Pour le peindre,

il aurait fallu que je le tue,

ce qui eût été dommage

tellement l’animal était beau. »

Malgré l’urgence de la création

la mort ne pouvait se justifier

car la beauté de l’être

ne doit se confiner dans la toile.

Il faut la respecter

et rester dans le vrai

sinon la peinture ne serait

que mort de l’âme.

Et cette conscience de Vincent

c’était son génie humain.