54238 - La libération d’Ahmed Khalil Mahmoud Braih
Ν. Lygeros
La détention d’Ahmed Khalil Mahmoud Braih est arbitraire et constitue la preuve de l’autoritarisme du régime algérien qui a fini par emprisonner un des membres fondateurs du Polisario car il ne voulait pas mentir sur la situation réelle dans les camps de Tindouf. Il ne pouvait pas cacher les graves violations commises à l’encontre des personnes qui sont forcées d’y rester. Depuis 2009 il n’a plus de liberté. L’Algérie refuse d’expliquer aux Nations Unies les raisons pour lesquelles il est détenu. Non seulement elle ne répond pas mais elle exerce des pressions sur la famille pour qu’elle cesse ses démarches à l’étranger dans le but de le libérer. Il faut que l’Algérie arrête cette forme de torture à l’encontre de la victime mais aussi de sa famille. Il s’agit de respecter des obligations internationales. Il faut donc que l’Algérie mette en place une enquête pour éclaircir cette situation car cette mise au secret est tout simplement insupportable sur le plan des Droits de l’Homme. Voilà pourquoi le comité onusien demande des nouvelles de la victime même si celle-ci est décédée. Cet exemple n’est pas unique et il est nécessaire pour l’Algérie de dire la vérité sur la façon qu’elle a de manipuler les camps de Tindouf. Car il ne s’agit aucunement d’une manière démocratique de faire vis-à-vis de personnes innocentes qui souffrent.