Le dictateur turc pense faire peur au Président de la République Française via le boycott des produits français. Il est impressionnant de voir que cette peur n’a même pas atteint la distance qui le sépare de sa femme. Faudra-t-il que cette pauvre femme parte en exil en France et bien sûr à Paris pour pouvoir continuer à acheter ses marques préférées comme Hermès ? Tout le monde est inquiét pour elle. Devra-t-elle abandonner la sublime capitale d’Ankara pour aller au bord de l’eau de Paris ? Sera-t-elle obligée de laisser tomber la précieuse livre turque pour s’adonner à l’Euro ? Mais non, qui pourrait faire un tel sacrifice ? Il est préférable qu’elle reste cloitrée, si l’expression a un sens, chez elle sous un voile qui ne serait pas d’un grand couturier français. D’ailleurs que ferait-elle d’un foulard Hermès, d’une montre Cartier ou d’un parfum Dior ? Car il faudrait qu’elle soit la preuve de la puissance de la parole de son dictateur bien aimé ! Non, il est très important qu’elle montre l’exemple à suivre pour ne pas perturber le pouvoir de son président. Il est nécessaire de comprendre le ridicule de cette crise fondamentale turque qui va interdire les produits français à une population qui croule sous les livres turques tellement la valeur de celle-ci est infinitésimale. Il a oublié combien avait baissé le pouvoir d’achat turc… Mais avec l’interdiction du luxe français sans doute tout ira pour le mieux dans le meilleur du monde.