Claude : Désolé pour le retard.

Olivier : Nicolas m’avait prévenu.

Nicolas : Tu sais bien que nos résistances sont infinies.

Claude : C’est seulement que de faire attendre des amis…

Olivier : Nous ne sommes pas seulement des amis mais aussi des combattants.

Nicolas : Aussi, être là avec vous avant le commencement de la bataille, est amplement suffisant pour nous.

Claude : Je serai avec vous aussi pendant et à l’issue de la bataille.

Olivier : Je savais que nous pouvions compter sur toi malgré les années passées.

Nicolas : Les années passées nous ont fortifiés.

Claude : Car elles ne nous ont pas tués.

Olivier : Nous avons traversé une réalité nietzschéenne.

Nicolas : La suivante sera d’un ordre différent.

Claude : Avons-nous des données sur les positions ennemies ?

Olivier : Il s’agit avant tout d’estimation car cette partie en est à ses débuts.

Nicolas : Ses avant-postes sont face aux îles.

Claude : Alors, nous utiliserons le lion et le faucon maltais.

Olivier : Et pour la défense Néo-Grünfeld ?

Nicolas : Nous nous enfoncerons dans la variation Taimanov.

Claude : Faudrait-il prévoir un autre plan de bataille, au cas où ?

Olivier : Nous travaillons déjà dessus, nous n’attendions plus que toi pour le finaliser.

Nicolas : C’est une autre ramification…

Claude : Qui peut être transformée en bifurcation…

Olivier : Certainement si la dynamique de la bataille le permet.

Nicolas : Et si ce n’est pas le cas, nous activerons la chevalerie.

Claude : Je suis d’accord sur l’idée. Cependant qui osera nous suivre dans cette stratégie ?

Olivier : Les disciples des maîtres du temps.

Nicolas : Pour tenir, nous n’avons besoin que d’eux, mais pour provoquer un changement de phase…

Claude : Il nous faudra attendre d’autres…

Olivier : Hommes immobiles.

Nicolas : Ils viendront.