Il ne recherchait pas les caractéristiques de la danse traditionnelle à travers le Menuet mais bien la structure de cette forme musicale de la musique baroque. Il savait que c’était l’ancienne trace présente dans les symphonies qui avait été remplacée par le scherzo. Il voulait exploiter les trois temps de ce mouvement modéré qui apparaissait dans la suite entre la sarabande et la gigue. Ce qui l’intéressait, c’était qu’il comportait deux sections et que chacune avait une reprise. Il était clair que cette nature provenait directement de son origine et il aimait pouvoir mettre en valeur cet aspect à l’accordéon. Le Maître ne savait pas à quel point cette forme touchait le Disciple mais elle appartenait à son répertoire aussi il décida de se pencher plus spécifiquement sur cette écriture qui était nécessaire à l’accordéon car il ne le voyait aucunement comme une restriction du piano. C’était un instrument à part entière avec sa nature si particulière qui touchait directement l’âme. Il étudia différentes compositions pour s’imprégner de ce monde avant de commencer à créer lui-même toujours dans le but de le faire jouer.