83041 - À la recherche de la sonatine
Ν. Λυγερός
Le Maître savait bien que la sonatine n’avait pas de définition stricte mais il aimait ce terme d’origine italienne car il permettait de caractériser une structure plus courte. De plus, à travers le temps, elle n’était plus restreinte au clavier aussi il jugea judicieux de commencer une nouvelle composition sur cette base afin de compléter le répertoire de son Disciple. Et puis, pour l’accordéon cela permettait d’aborder un thème plus bref et plus léger sans réel développement afin de se concentrer sur un motif. Elle avait aussi la possibilité de faire référence à une musique antérieure. C’était la raison pour laquelle il étudiait une sonatine de Mozart et une autre de Beethoven. Il recherchait cette touche caractéristique qui serait un repère dans la composition et en même temps un point de rencontre avec l’accordéon qui n’avait pas cette structure à l’époque puisqu’il était né véritablement bien après. Aussi cela représenterait un point temporel auquel serait sensible le Disciple de manière impromptue.