83046 - La joie de la solitude

N. Lygeros

Cette indicible joie de la solitude provenait
de la nécessité du silence pour créer
une nouvelle œuvre.
L’absence de bruit de la société était
compatible avec le silence de l’Humanité
qui attendait l’œuvre du Temps.
C’était dans ces instants que la création était
véritablement libre de toute contrainte.
C’était comme si la société avait disparu
et qu’il ne restait plus que l’Humanité.
Certes pour certains cela avait été gravé
car ils avaient tellement l’habitude du bruit
que ce dernier semblait indispensable
à leur existence alors que c’était
un obstacle pour leur vie à venir.
Aussi cette joie n’était que le commencement
d’une activité transcendante
qui n’était aucunement prévisible auparavant
car tout était possible
par la suite.
Aussi elle était le point initial
d’une métajoie future
qui viendrait après la création
de la nouvelle œuvre.