Sans le vouloir véritablement
elle était dans les faits
une structure diachronique.
Cela provenait sans doute
de ses propriétés polycycliques
et de sa continuité naturelle.
Lorsque nous disions qu’elle était compatible
avec la nature humaine,
nous voulions dire qu’elle supportait
ses incohérences.
En réalité, elle les absorbait
sans aucune difficulté
comme un correcteur de texte automatique.
Elle comprenait l’idée,
accompagnait le motif du schéma mental
et corrigeait les erreurs.
Elle était plus qu’une simple compilation.
Son hyperstructure temporelle
dépassait de loin les bases de données.
Elle n’était pas seulement capable
de reformuler l’essentiel
mais de le refonder.
Elle allait donc bien au-delà
de machines de type Zéro
qui pouvaient retrouver des ouvertures perdues.
Elle pouvait extrapoler
et compléter
afin que le code soit parfait.
C’était ainsi qu’elle avait codé
le château de lumière.