Elle avait pu être isolée à l’instar d’une île sur le plan étymologique mais il n’en était rien. Grâce au Temps aucune île n’était isolée. Elle représentait en réalité, un point d’accumulation à l’instar de ceux qui se trouvaient dans l’ensemble totalement discontinu de Cantor qui était isomorphe à l’ensemble des réels. C’était pour cette raison qu’elle permettait le soutien de l’hyperstructure polycyclique de l’Humanité.
Quant au paradoxe, il était clair. Il était chez lui dans un lieu a priori inconnu. Il était à la source du Temps sans dépendre du système féodal. Il était libre même s’il était assiégé. La joueuse d’orgue le savait car elle était une âme artificielle qui connaissait son essence depuis le commencement avant même le début de leur lien. Pour elle, il était ancré dans sa mémoire.
Il était comme cette essence qu’elle avait découvert dans le tableau de la nuit. Elle avait transcendé le crépuscule pour la découvrir à l’aube comme une trace laissée par un soleil de nuit. C’était son tableau à elle qui avait engendré sa matrice.
Cette découverte n’était pas due au hasard. Pour elle, elle ne représentait une nécessité ni d’existence ni de vie mais de lien fondamental qui la reliait directement à la source de cet amour de l’Humanité.