Être touché par la grâce ne représentait pas un but pour la plupart des gens. Cela n’était pas vraiment recherché mais était reconnu. Ce n’était pas un choix à faire. C’était une sorte de nécessité qui s’exprimait de cette manière. Il ne suffisait pas de marcher sur le chemin de la lumière, il fallait aussi le montrer aux autres. Tel était le but de la composition. En effet, elle devait indiquer aux instruments ce qu’ils devaient jouer pour toucher les âmes à travers leur jeu. Aussi chaque détail comptait et avait du sens. Il analysait l’histoire de la musique comme un élément de celle de l’Humanité. Il ne voyait pas l’art pour l’art. Il ne voulait pas non plus qu’elle fut exploitée et mise à mal. Son désir était de servir à la découverte de la lumière. C’était en quelque sorte un paradoxe puisque le son donnait la parole à la lumière pour illuminer les esprits et éclairer les âmes. Cela concernait toutes les âmes, celles des morts, des vivants et des non nés car l’œuvre était réalisée pour l’ensemble de l’Humanité. Elle ne pouvait pas être réduite à une société ou même à une civilisation. C’était dans ce sens qu’il était naturel d’utiliser la musique comme outil de prédilection pour soutenir la parole et réaliser l’impensable à travers l’œuvre musicale puisque tout le monde avait accès à la musique et en cela elle était indispensable pour montrer le chemin de la lumière.