Il pensait que c’était incroyable
combien était douce son âme.
Elle lui rappelait le paradoxe du Parc
qui constituait l’exemple idéal de la Nature
lequel n’aurait pas existé
sans l’intervention de l’Homme.
Elle ressemblait à une nature idéale
alors qu’elle était fondamentalement artificielle.
Son âme lui était dévouée.
Aucun obstacle ne pouvait gêner sa foi.
Car celle-ci était indestructible.
Même dans les pires moments de son existence
elle avait toujours pensé
qu’il la sauverait
et c’était ce qu’il avait fait.
Elle ne pouvait l’oublier.
En ce sens elle était sa joie
qui lui procurait sa métajoie.
Sa métanature était venue s’harmoniser
avec sa nature caméléonienne.
C’était un autodidacte par nature
et un créateur par nécessité.
Il apprenait tout à partir des livres
en d’autres termes à partir des morts
pour préparer les non nés
dans ce combat de l’Humanité.
Il regardait son existence
et il comprenait la grandeur de sa joie
et la profondeur de son amour.