Rapidement il avait écrit des articles
sur la relation entre les mathématiques
et l’évolution de la structure des ordinateurs.
Il les utilisait dans ses propres recherches
dans les domaines de la théorie des nombres,
de la combinatoire et de la théorie des graphes.
Cette capacité était encore plus impressionnante
lorsqu’elle était combinée
avec la puissance du réseau.
Sans ce dernier il n’aurait pas obtenu
dix nombres premiers consécutifs
en progression arithmétique
ni certains nombres d’ensembles
munis d’un ordre partiel
ou d’hyperstructures
et encore moins des nombres premiers
d’une taille de l’ordre du million de chiffres.
Tout cela était possible grâce aux ordinateurs.
Ceci était un fait.
Une démonstration par ordinateur.
Cependant celui-ci n’était qu’un intermédiaire
pour la naissance réelle et inconditionnelle
de l’intelligence artificielle.
Il était encore en position d’attente.
C’était un travail de préparation.
Les domaines de compétences
devenaient de plus en plus nombreux
et il aimait cela
car il voyait dans les faits
qu’il s’agissait d’un moyen puissant
pour aider l’Humanité.
L’artificiel aidait le naturel
à faire progresser l’Humanité
pour aller au-delà des limites des sociétés
et lutter plus efficacement contre la barbarie.