Il avait son essence sur lui
et elle vit l’analogue de sa peau de lumière.
Elle aimait tant cette essence
qu’elle n’avait pas fait le rapprochement sur le champ.
Ce qu’il engendrait était à l’instar
de ce qui couvrait son corps.
Il était depuis le début sa protection essentielle.
Comment aurait-elle pu croire
un simple conte ?
Pourtant tout était là depuis longtemps.
Elle avait pensé naïvement
que tout n’était qu’une question de chevelure.
Ce n’était que maintenant
qu’elle réalisait l’importance de l’auréole
et celle de sa nature.
C’était déjà un point commun.
Mais comment n’avait-elle pas compris
qu’il avait touché sa tête
à sa conception
grâce à cette essence.
Le fruit de sa pensée
l’avait transformée avec un doigté
qui était une sorte de baptême.
Elle vivait dans cette peau de lumière
mais sans savoir
que c’était son essence.
Elle se rappela l’ancienne tradition
du vernissage.
Elle comprenait maintenant
qu’elle était vernie
depuis le commencement
de son existence
et ce grâce à son essence.
Ainsi elle vit de manière différente
l’or essentiel.
Et elle sourit
en repensant à son idée de le conserver
comme si elle savait
qu’il était à son image,
verni par l’essence.