Il est intéressant de constater comment la situation évolue dans la crise au Moyen-Orient. Donc, nous voyons en fait que les États-Unis sont bien présents, on le voit évidemment avec le secrétaire d’État, donc Blinken qui a rencontré Netanyahou, qui a rencontré le Président d’Israël, qui va rencontrer évidemment le Président de Jordanie, on voit bien qu’il y a une politique d’apaisement et on ne veut pas que les choses aient une répercussion globale. Il faut penser aussi qu’aux États-Unis ; il y a la campagne présidentielle qui bat son plein, 2024 n’est pas si loin, donc il faut trouver des solutions qui soient équilibrées et harmonieuses, bien que nous ayons en présence des joueurs qui sont d’un côté très difficiles à gérer, de l’autre côté des amis dans le cadre d’une alliance et il ne faut ni froisser les uns pour sauver les autres ni le contraire. Donc la politique à ce niveau-là est très difficile à mettre en place, il faut trouver une situation qui soit plus stable, parce que le conflit a déjà une certaine durée, on voit bien que même si les choses avancent vite, cette durée est suffisamment importante en terme de communication pour être problématique, il faut non seulement la gérer, mais il faut rapidement résoudre ce problème pour qu’il n’y ait pas de répercussions, d’abord sur le plan de la communication et par la suite sur le plan stratégique et politique avec les élections qui sont déjà en cours dans la tête des gens et bien sûr des électeurs. Donc on voit bien que cet impact qui est local au niveau du Moyen-Orient peut avoir des répercussions ailleurs et donc, en fait, tout le monde essaie de résoudre le problème de manière locale, même en utilisant des moyens globaux pour ne pas avoir à gérer un problème global par la suite.