86434 - En écoutant le Concerto No 5

N. Lygeros

Ce n’était pas seulement
la magnificence de l’écriture de Beethoven
qui engendrait notre joie
c’était aussi cette éblouissante interprétation de Gould
qui nous emportait si loin
et hors de notre zone de confort
là où tout est permis
à celui qui ose penser le monde de l’avenir
grâce à l’illumination des âmes.
Il y avait de la lumière
dans ce Concerto Empereur
qui transformait absolument tout
sur son passage
comme si c’était une nécessité
que personne n’avait compris
sans cette innovation musicale.
Ce n’était pas seulement la mélodie
qui s’emparait de notre esprit
mais aussi ce rythme
qui changeait sans cesse
sans pour autant devenir
incompréhensible
car il était le reflet
de la pensée de Ludwig.