Il est naturel de parler des pages d’un livre même si elles n’existent pas en elle-même puisque ce sont des parties de la feuille. Mais que penser de la feuille de la bibliothèque ? Car la feuille du livre est concevable comme le livre d’une bibliothèque. Cependant nous voyons bien qu’il existe une forme de transcendance que de considérer la feuille de la bibliothèque. Il en est de même pour les individus qui appartiennent à une société. Cependant quid des hommes de l’après, de ces genres universels qui appartiennent directement à l’Humanité sans intermédiaire ? La difficulté de les définir est visible puisqu’elle ne dépend pas du cadre sociétal. Cela ressemble au processus de sublimation où il est naturel de voir l’absence d’un état qui serait classique dans un cadre ordinaire. La feuille de la bibliothèque a quelque chose d’extraordinaire car l’absence de livre n’est pas ordinaire. Cependant cela ne signifie pas que l’extraordinaire n’est pas naturel. Comme le serait une partition de Mozart dans une bibliothèque.