Même si nous avons accès à des données concrètes grâce à des mesures psychométriques sur les HPI, HPI+ et HPI++ cela ne suffit pas véritablement à caractériser la notion de génie et encore moins celle de génie universel. Cela ressemble à des conditions nécessaires auxquelles nous ne pouvons pas associer des conditions suffisantes qui seraient en quelque sorte plus caractéristiques. Ainsi, même si ces conditions nécessaires sont normées et bien définies grâce à la rareté, il n’en demeure pas moins qu’il est difficile de les compléter pour caractériser le génie puisque nous savons que celui-ci est très différent de la simple douance. Car même si nous considérons un surdoué sévère c’est-à-dire détenteur d’un quotient intellectuel supérieur à 150, il a moins de «un pour mille» de chances d’être dans la catégorie que nous désirons. C’est d’ailleurs pour cela que nous parlons de M-classification. Les HPI, HPI+ et les HPI++ semblent n’être que des modifications tactiques d’un problème essentiellement stratégique. Or par nature, la tactique ne peut définir la stratégie. Cela n’est pas plus, possible avec le niveau Opérationnel. Il faut les voir comme des projections locales ou même comme des catastrophes comme disait René Thom et entreprendre via une autre méthode qui nécessite une synthèse profonde pour atteindre au
moins le niveau du génie.