Même s’il est difficile de définir parfaitement une vision stratégique, il est clair que nous comprenons très bien son application à un problème et ses répercussions. Sur le plan tactique, il est, par exemple, très simple de la mettre en évidence quand il s’agit d’un problème de type ; mat, tsumego ou tsumeshogi. Cependant nous avons plutôt besoin d’une étude de type : les blancs jouent et gagnent sans rien connaître du nombre de coups et du résultat précis à obtenir. Car à ce niveau, il est nécessaire d’avoir au moins des éléments de vision stratégique pour trouver une résolution complexe et efficace. Là encore, les problèmes se corsent lorsque nous parlons de géostratégie et de géopolitique. Car les problèmes sont plus longs dans le temps. Par conséquent, il y a une part historique plus importante qui influence la stratégie d’analyse. Cependant il est possible de se placer dans un cadre plus global que celui de la chronostratégie afin d’éviter les interférences d’une société particulière qui faussent l’approche du problème. Cela signifie que ces problèmes comme par exemple le problème chypriote ou celui du Sahara marocain doivent être incorporés dans une durée plus vaste que leur histoire propre.