Le refus de l’injustice
dans la pensée camusienne
représente un fondement
et celui qui n’en tient pas compte
est condamné à commettre des erreurs
aussi bien de jugement que de valeur
car Camus n’était pas seulement pauvre
il était avant tout digne
et si son pays ne pouvait
lui donner que du soleil,
du ciel et de la mer
cela a été suffisant
pour le rendre courageux
au milieu des lâches
et des prétendus hommes forts
qui ont fléchi sous l’occupation
alors que le petit pied-noir
n’a pas cessé de noircir
des pages et des pages
dans le journal combat
pour expliquer à tous
que l’injustice ne passerait pas !