1959 - Petite musique de nuit
N. Lygeros
Nous écoutions notre mémoire
comme d’autres écoutent la musique.
Car les champs de l’horreur étaient muets désormais
et seule notre mémoire pouvait entendre
les cris de notre peuple.
Alors parfois nous versions une larme
dans les passages où les notes
touchaient notre âme
comme seule la musique pouvait le faire.